Les propriétaires de chevaux PMU

Le propriétaire de chevaux est également connu sous le nom de bailleur, il est un des éléments importants d'une course turf. Il peut conclure des contrats avec un ou des locataires et doit obtenir un agrément de France Galop. Dans le contrat, il doit mentionner son nom et celui du locataire qui reçoit l’autorisation de faire courir le ou les chevaux. S’il ne souhaite pas louer ses équidés, il peut rassembler sa propre équipe d’entraîneurs et de jockeys et participer directement aux épreuves de trot ou de galop.

Les principaux propriétaires

Les courses de chevaux ont toujours été un sport très apprécié, que ce soit en Grèce, en Angleterre, en France ou à Rome. En Grande-Bretagne et dans l’Hexagone, les hippodromes se sont multipliés au XVIIIème et au XIXème siècle. Marcel Boussac, Louis Decazes, l'Agha Khan III et Frédéric Langrange comptaient parmi les grands propriétaires de chevaux français.

Aujourd’hui, ce sont les industriels et les stars de la jet-set qui disposent des plus grandes écuries de chevaux en France. Parmi les propriétaires les plus connus, on peut citer la famille Wildenstein, les frères Wertheimer, le prince Aga Khan, le cheikh Al-Maktoum et le prince Abdullah d’Arabie Saoudite. Dans la majorité des cas, ces richissimes personnes disposent de nombreux haras et réalisent des croisements génétiques de leurs chevaux.

Le métier de propriétaire

Détenteur d’une écurie, le propriétaire de chevaux travaille avec des entraîneurs et des jockeys. Lors des courses, ses chevaux portent ses couleurs quel que soit le cavalier. Il est libre dans le choix des couleurs que ses équidés vont porter durant les épreuves de trot ou de galop. D'ailleurs, dans la majorité des cas, celles-ci se transmettent de génération en génération.

Les gains perçus par les chevaux sont répartis entre le propriétaire, l’entraîneur et le ou les jockeys. En règle générale, le propriétaire s’acquitte de la pension, des frais de déplacement, des engagements et des frais de vétérinaire.

Les gains des propriétaires

Généralement, il récupère 80 % de la somme gagnée par le trotteur. Cependant, il faut savoir que chaque course a une dotation et la répartition des gains est très différente pour une épreuve de trot et de galop. En trot, le premier reçoit 50 % de la dotation, tandis que le deuxième ne perçoit que 25 %. D’autre part, le troisième gagne 13 %, le quatrième 6 % et le cinquième 3 %. Le sixième quant à lui perçoit 2 % et le septième 1 %.

Contrairement aux épreuves de trot, les courses de galop n’offrent une dotation qu’aux cinq premiers, sauf lors de courses qui accueillent le quinté+ du PMU ou le Ze5. Lors des courses simples, les deux premiers perçoivent respectivement 50 % et 20 %, le troisième gagne 15 %, tandis que le quatrième 10 % et le cinquième 5 %.

Devenir propriétaire d'un cheval

Les courses hippiques sont soumises à des réglementations très strictes. Pour que ses chevaux puissent participer à des épreuves de trot ou de galop, la personne titulaire doit impérativement obtenir l’agrément de France Galop. Pour bénéficier de cet agrément, il doit faire une demande auprès du Service des Licences de France Galop. Il appartient ensuite à ce service de lui indiquer les démarches à suivre pour faire courir ses chevaux.

L’accession au statut de propriétaire nécessite le paiement d’une somme de 75 000 €, pour un cheval entraîné en région parisienne et de 30 000 € pour un cheval entraîné en province. Pour information, un cheval peut faire l’objet d’un contrat de bail entre son ou ses propriétaires et un ou des locataires. Dans le cas d’une location, c’est la personne ayant conclu le contrat avec le titulaire qui s’engage auprès de France Galop et s’assure du bon fonctionnement du contrat.

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